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Breizh Bretagne |
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Bro hag eskopti Gwened Pays-évêché de Vannes |
Sérent
*Serent |
pajenn bet digoret an 07.05.2019 | page ouverte le 07.05.2019 | * forum du site Marikavel : Academia Celtica | dernière mise à jour 18/07/2024 21:47:45 |
Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en Pays-évêché de Vannes. Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne"; département u Morbihan; arrondissement de Vannes; canton de Malestroit; sur la Claie, le Sérentin, les ruisseaux de Tromeur, de Callac, et des Haies Code postal : 56460 Superficie : 5965 ha. Population : 6000 'communiants' vers 1780; 3126 hab. en 1886; 3087 hab. en 1891; 2445 hab. en 1968; 2565 hab. en 1982; 2704 hab. en 1996; 2716 hab. en 1999; |
Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed :
* Froger & Pressensé : "d'or à trois quintefeuilles de sable". Famille de Sérent (sceau de 1356) * JC Even : "En aour e deir fempdiliaouenn en sabel" |
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Paroisse / Parrez : église sous le vocable de saint Pierre |
Histoire / Istor : * Ogée (1780) : Sérent; dans un fond; à 6 lieues au N.-E. de Vannes, son évêché; à 45lieues de Rennes, et à 2 lieues de Malestroit. sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel et compte 6000 communiants, y compris ceux de Lizio, de Roc-Saint-Andre et de Saint-Guiomart ou Saint-Maurice, ses trèves; la cure est à l'alternative. Le territoire, pays couvert et d'une superficie inégale, renferme des terres en labour de bonne qualité, des prairies et des landes. La terre de Sérent ou de la Chapelle-en-Sérent, haute, moyenne et basse-justice, a été érigée en baronnie bannerette, en 13I8, par Jean III, duc de Bretagne, en faveur d'Ollivier Il, sire de la Chapelle, maréchal de Bretagne. Gui ou Guion, sire de la Chapelle, baron de Sérent et de Molac, tue au siège de Saint-James de Beuvron, en 1428. fut chambellan de Bretagne et gouverneur de Pierre de Bretagne, fils du duc. Le baron de Sérent est seigneur supérieur et prééminencier de la paroisse de Sérent et de ses trèves. Cette terre est le berceau de l'aïeul de Jean de Sérent. qui était à la bataille des Trente en 1350; elle passa dans la maison de la Chapelle, par le mariage d'Isabeau de Sérent, héritière principale et noble de la branche aînée de Sérent, qui épousa Ollivier, sire de la Chapelle, et resta dans la maison de la Chapelle jusqu'en 1505, qu'elle passa dans celle de Rosmadec, par 1'alliance de Jean II, sire de Rosmadec, qui épousa Jeanne de la Chapelle, héritière principale et noble de la Chapelle, Sérent et Molac; ce mariage fut célébré dans la chapelle du château de Blois, en présence de Louis XII et de la reine Anne, qui avait fait ce mariage. La branche aînée des sires de Rosmadec s'étant éteinte dans la personne de Sébastien III de Rosmadec, commandant en Bretagne, et mort sans postérité l'an 1667, la succession passa à Marianne de Rosmadec, sa sœur aînée, qui avait épousé, en 1664, René, sire le Sénéchal, vicomte de Carcado, mort des blessures qu'il reçut à la bataille de Senef, le 14 août 1674. Cette baronnie est possédée pré,sentement par M. Corentin-Joseph le Sénéchal-Carcado, marquis de Molac, maréchal des camps et armées du roi, commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur de Quimper, petit-fils de René, vicomte de Carcado, et de Marianne de Rosmadec, etc. Le seigneur, baron de Sérent, a le droit de faire courir une drague le jour de Saint-Pierre, patron de Sérent; et, le dimanche suivant, cette drague, aux armes du seigneur, est portée par douze personnes ou environ, qui font trois fois le tour du cimetière, après la grand'messe et les vêpres. Le jour de Saint-Pierre, ainsi que le dimanche suivant, le vassal à qui est le rang ide la faire courir, a le titre de duc : il se met dans le banc du seigneur, pendant 1'office, et suit immédiatement le recteur à la procession, et précède les juges; il doit être botté et éperonné, avec un manteau. Il précède aussi la drague, sur un cheval trés-bien caparaçonné,,accompagné du sergent; et, à chaque tour, devant la principale passée du cimetière, les sergent dit à haute et intelligible voix, trois fois : gric à Molac, se garde qui voudra de la guibre qui va courir : gric à Molac, se garde qui voudra, etc. Le cri ou devise des armes de Molac est en bon espoir gruc à Molac. Ce droit est si ancien que l'on n'en connaît point l'origine ni l'étymologie exacte; mais, par tradition, on dit seulement que, vers le Xè siècle, il se trouva une bête énorme, qui vraisemblablement était une hyenne, qui dévorait les femmes, enfants et pâtres; elle se retirait dans le bois d'une terre nommée la Salle, située près du bourg de Sérent. On la voyait souvent aller boire dans l'étang de la Salle. Le seigneur de Sérent assembla ses vassaux, nobles et autres, pour faire la chasse a cet animal, et parvint à le tuer lui-même. Ses vassaux de la frairie du bourg de Sérent, en reconnaissance, s'obligèrent, a tour et rang, de faire courir une drague, tous les ans, le jour de Saint-Pierre et le dimanche suivant, et le seigneur de la Salle s'obligea de fournir un boisseau de farine de seigle (ce qui fait la valeur d'une pochée), le bassin et le bois pour faire cuire la bouillie de cette farine, laquelle bouillie se fait sur un rocher, près la maison noble de la Salle, qui est l'endroit ou la tradition dit que la bête fut tuée; ce qui se pratique depuis, tous les premiers jours de mai, et se distribue aux pauvres, vers les dix heures du matin, en présence des juges en robes. C`est le vassal qui a fait les fonctions de duc, à la Saint-Pierre précédente, qui fait cuire cette bouillie; ensuite, il appelle à haute voix, par trois fois, celui qui doit faire le droit l'année suivante, et chez lequel il a porté la tête de la drague le lundi de Pâques précédent, et lui remet le bâton qui lui a servi à démêler la bouillie en la cuisant. Si la personne appelée ne se trouve pas sur l'endroit, il lui envoie ce bâton chez elle par le sergent, auquel il n'est du pour cela aucune rétribution. Les terres nobles de la paroisse de Sérent, et les jurisdictions qui s'y exercent dans l'auditoire de la baronie de
Sérent,
sont : la terre et seigneurie de Tromeur, haute, moyenne et basse-justice; cette terre parait avoir
été, dans
son principe, le chef-lieu des seigneurs de Sérent; elle a son banc dans le
chanceau de l'église de la paroisse, et a son enfeu avec un tombeau de marbre
blanc, élevé de trois pieds, La terre et seigneurie de Bovrel [aujourd'hui en Saint-Guyomard], haute, moyenne et basse-justice : cette terre a été possédée, en 1400 et 1500, par des cadets de la maison de Rosmadee; elle a passé depuis dans celle de Saint-Maure, et elle était possédée, en 1640, par Pierre l'Ollivier, seigneur de Saint-Maure et de Lochrist, etc., et présentement elle appartient à M. de Ligouhier. marquis de Saint-Pern, qui a épousé Mlle de Saint-Maure. La terre et seigneurie de Brignac [aujourd'huí en Saint-Guyomard; V. ce mot], haute, moyenne et basse-justice : elle était possédée, en 1545, par Julien de Brignac, seigneur dudit lieu; en 1604, par dame Marie de Brignac, dame de Kerfily, et depuis elle passa dans la maison de Rosmadec, et a été possédée par Sébastien de Rosmadec, évêque de Vannes, et elle fut acquise par N... de Talhouet de Keravion, dans la maison duquel elle est présentement, et est possédée par M. l'abbé de Brignac, conseiller honoraire au Parlement de Bretagne. La terre et seigneurie de la Ville-Reix et du Ruscouart, haute, moyenne et basse-justice : elle était possédée, en 1460, par Guillaume des Forges; en 1660, par Jean des Prés de la Bourdonnaye; elle appartient présentement à M. l'abbé de Brignac. La terre et fief de la Salle*, haute, moyenne et basse-justice : cette terre est encore un démembrement de la baronnie de Sérent, donnée en juveigneurie, par N. de Sérent, père d'Isabeau de Sérent, à N. de Sérent, son cadet, dont les descendants l'ont toujours possédée depuis; c'est-à-dire Mlle de Sérent, à qui elle appartient, l'a vendue a M. de Guern. conseiller au Parlement de Bretagne; mais elle s`en est réservé la jouissance pendant sa vie. La terre et seigneurie de Castiller, haute, moyenne et basse-justice, était possédée, en 1430, par Jean de Malestroit; en 1554, par Suzanne Pechart, dame de Castelan-la-Salle, et, en 1602, par Pierre Garault; elle appartient aujourd'hui à M. de Tregarot, conseiller. La terre et seigneurie de la Chenaye-Morix, moyenne-justice : elle appartenait, en 1400, à Jean de Trégaranteuc; en 1603, à Claude de Quelin; elle est aujourd'hui à M. Bonin de la Villebouquai, conseiller au Parlement de Bretagne. La terre et seigneurie de Bohurel * [Bot-Hurel], moyenne-justice : elle était possédée, en 1360, par Jean du Bohurel; en 1604, par Jean de Luxembourg et dame Raoullette Cado, son épouse, et présentement par M. le Goesbe, sieur de Reron, capitaine d'infanterie et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. La terre et seigneurie de la Ville-Guihart, moyenne-justice, en 1560, à N. de Begasson, aujourd'hui it M. Grigniard, chevalier de Champsavoy, du chef de dame Mathurine-Sébastienne de Begasson, sa mère. La terre et seigneurie de la Villedez, haute, moyenne et basse-justice, en 1580, à Jean de Lezenet, chevalier de l'ordre du roi; en 1648, à Sébastien de Kermeno, seigneur de Goyon; elle passa ensuite a Yves-Jean Moro; elle est aujourd'hui à. M. de Lys. La terre et seigneurie de la Touche-Carné, haute-justice : cette terre paraît être la terre du nom de Carné; elle appartenait encore à cette maison en 1604, et était possédée alors par François de Carné, chevalier de l'ordre du roi; en1655 , elle appartenait à François Rogier, seigneur su Crevi, conseiller au Parlement de Bretagne; elle est aujourd'hui à Mme de Hays. La terre et seigneurie du Val-Néant, moyenne-justice; elle appartenait encore, en 1520, à la maison de Néant; en 1600, à Guillaume Poullain, sieur du Pontlo, du chef de Jeanne de Néant, son épouse; elle est aujourd'hui à M. le Douarin de Trevellec. La terre et fief de la Ville-Chevrier, moyenne-justice, en 1500, à Pierre Audrent et Raoul Roger, son épouse, seigneur de Malleville, aujourd'hui à Mme Billy. La terre et fief de la Ville-des-Prés, basse-justice, en 1540, à Thibaud des Prés; en 1609, à. Guillonne Becdelièvre, dame de Bohal; en 4678. à Hyacinthe-Baptiste Henri, seigneur de Bahal; aujourd'hui à M. du Bot, seigneur de la Villeneuve-Bohal et autres lieux, du chef de dame Hyacinthe de Bohal, son épouse. La terre et fief de l'abbaye Bourdin : cette terre était possédée, en 1504 , par Jean Bourdin; en 1640, par Robert le Moine; en 1665, par Pierre Henri, seigneur de la Nouëö; elle est aujourd'hui à Mme la comtesse douairière du Fou, qui possède aussi , dans cette paroisse , les terres et fiefs de la Nooë de Villegros. La terre noble de la Ville-Pierre, en 1604, à Jacques Johano, sieur de la Ville-Pierre; aujourd'hui à M. Moréan. La terre, fief et seigneurie de Quilly, en 1540, a dame Barbe-Morio; en 1604, à dame Renée de la Ville-Rang, dame de Quilly; aujourd'hui à M. de Castel, chevalier, seigneur de Quilly et autres lieux. La Ville-Quello, haute, moyenne et basse-justice : cette terre est un démembrement de la baronie de Malestroit, qui s'étendait en la paroisse de Sérent; elle appartient a M. de Sérent, baron de Malestroit. La terre et fief de Rohean , moyenne-justice, en 1680, à Hierosme de Carne, seigneur de Castelan-Rohean; aujourd'hui à M. Boisset, capitaine au régiment de Penthièvre, infanterie , du chef de dame N. du Bot, son épouse. * Marteville et Varin (1843) : SÉRENT (sous l'invocation de saint Pierre; commune
formée de l'anc. par. de ce nom , moins ses trèves Lizio,
Saint-Guyomard et Roc-Saint-André; aujourd'hui succursale; chef-lieu de perception.
— Limit. : N. Lizio, Roc-Saint-André; E. Saint-Marcel, la Chapelle,
rivière
d'Oust; S. Elven; Saint-Guyomard, Bohal, rivière de
Claie; O. Plumelec. — Princip. vill. : la Ville-Baud, la Gréebourg, la
Ville-Gal, la Ville-Fichet, la Suais, Lesquidic, Bredano. la Ville-Hervieux, Trefiguet, Launay,
Grippon, la Vieille-Ville, Bovy, la Grande-Haie, Trégorantin , le Glétin, la
Touche, Morgan, Trebras, Rohan. — Superf. tot. 5964 hect. 82 a., dont les
princip. div. sont :
ter. lab. 4975; prés et pat. 805; marais 4; bois 72; châtaigneraies
54; verg. et jard. 116; landes et incultes 2810;
sup. des prop. bât. 26; cont. non imp. 99. (Moulins de Coëts, de la Bourdonnaye, de Brambily, de
Pinieux, à vent; de la Salle, de Tromeur, de Brevent, de Marzac, de la Ville-Baud, de la Vallee, du
Rhun, à eau). — Maisons importantes : châteaux de Tromeur, de la
Salle, de la Rivière, de Bothurel.
M. l'abbé Marot, l'un des antiquaires les plus consciencieux qui aient étudié la
Bretagne , a presque illustré la commune de Sérent par les nombreuses découvertes qu'il y a faites. On lui doit
d'avoir signalé : 1° Les débris romains de la lande de Tregaro, ou l'on a
trouvé de nombreuses briques a crochet et des poteries romaines, ainsi qu'au village de
Pouz-Mélan et de la Ville-es-Bretz; 2° plusieurs enceintes fortifiées, entre autres celles de
Crouezic, de Sainte-Geneviève,n de la Lande-Pinieuc , près et au sud du village de Vieille-Ville; du manoir de
Bothurel, du Madry, à 2,500 m. ouest-nord-ouest du bourg, et près de la belle fontaine
de Breman, enfin un peu au nord du Pont-Hemery , etc. M. Bizeul, l'intrépide explorateur des voies
romaines, guide par ces recherches, a constate , de son côte, que la voie romaine
qui, selon lui, allait de Rennes à Carhaix, par Castel-Noëe, entrait en
Sérent près du village des Haies, et, après avoir traversé 1'Oust, passait
près des villages de la Touche-Morgan. du Lery, de la Ville-au-Rouge; coupait: la grande route de Vannes a
Ploërmel, près du Crouezic; entrait enfin dans la commune de Plumelec, en suivant un tracé mal
déterminé jusqu'a ce moment. 66- M. Marot, indépendamment des traces de
l'époque romaine, a signalé dans une pâture, au bas de la lande du Faveno, vingt-quatre
tombelles, placées sur quatre rangs parallèles, et se dirigeant du nord au sud;
et , sur la lande du Guerno , à l'est du village de Glétin, une autre série de tombelles disposées en ordre triangulaire. Ces débris
semblent appartenir à l'époque druidique, ainsi qu'un petit cromlech
qu'on voit près du château de la Rivière —Outre les trèves que Sérent
a perdues, en 1790, il parait que cette ancienne paroisse comptait jadis : 1° Bohal, et 2° Saint-Marcelin
(1). — L'église du bourg est ancienne, et semble remonter au xvè
siècle. — En outre de celle-ci, il y avait, avant 1790, la chapelle de
Saint-Michel, située au haut du bourg , et qui a été démolie vers
1810, et celle de Saint-François, démolie depuis près de cent ans. Cette
dernière était au village de Tréalat. Les chapelles encore debout sont
celles des Coëtboux et des Broussettes, desservies de temps a autre par les vicaires; de Saint-Jacques et de
Tregouët, moins régulièrement desservies; des Haies, où il y a un vicaire
spécial; enfin, de Sainte-Suzanne, située sur la route de Sérent à
Josselin. Cette dernière, qui remonte à la seconde époque de
l'ogive, est surtout remarquable par des peintures à fresque, en partie découvertes par le studieux
abbé Marot, qui dut quitter cette localité avant d'avoir achevé son travail de
restauration. Il y a aussi a Sainte-Suzanne quelques beaux
vitraux de couleur. — ll ne reste des anciennes seigneuries que celles que nous avons
citées ci-dessus. Tromeur a été reconstruit vers 1740, à
l'exception du portail et d'une jolie tourelle hexagone, qui sert d'escalier.
Bothurel a également été restauré et diminué d'u étage. La Salle a
été reconstruite aussi dans ces dernières années; elle tombait en ruines.
— Jean de Châteaugiron, dit Jean de Malestroit, était recteur de Sérent, en
1405; à cette époque, il fut appelé à l'évêché de Saint-Brieuc, puis
à celui de Nantes, où le duc le fit son chancelier (1419); en
1407, il avait été exécuteur testamentaire du connétable de Clisson;
et, en 1409, il avait assiste au concile de Pise. Il y a lieu de croire que le
presbytère de Sérent, remarquable par sa porte principale , qui appartient au
xvè siècle , fut érigé par ses soins. — M. l`abbé Marot nous écrivait, en 1830 : « J'ai
découvert, on faisant creuser "dans un terrain près du bourg , et qui m'appartient
, six urnes renfermant toutes des ossements calcinés , des cendres et un charbon semblant provenir de chairs
brûlées. Toutes ces urnes sont de poteries différentes; sur l'une
était un celtæ; les autres étaient recouvertes de cailloux; enfin, tout le terrain
environnant est plein de tuiles à rebords. ›› — Évidemment, ces ruines appartiennent à l'époque où les Romains abandonnèrent
l'Armorique; mais la présence d'un celtæ au milieu de ces —————— ——————-- ... de genre entre les deux moulins à vent de Pinieux. Ce minerai est aujourd'hui dirigé sur les forges de Trédion. — Nous n'avons rien à dire sur la chronique de la drague, rapportée par notre auteur, si ce n'est qu'au lieu de supposer un nom de bête féroce, il eût mieux valu présumer que celle-ci était un dragon, d'où sera venu drague, par corruption. Nous répétons ici, du reste, ce que nous avons dit souvent de ces bêtes fabuleuses : c'est-à-dire qu'elles ne sont qu'un symbole de l'expulsion du druidisme par le culte catholique. — Il y a foire le 19 mars, le 28 mai, les 26 juillet. 8 septembre et 2 novembre. — Géologie : schiste talqueux dans l'ouest-nord-ouest; schiste argileux , exploité comme ardoise sur plusieurs points. — On parle le français. |
Patrimoine.
Archéologie / Glad; Arkeologiezh : seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs
|
Étymologie / Gerdarzh :
* Jean-Yves Le Moing (1990) : Serent, plebs, 866; Serent, 1330 * Erwan Vallerie (1995) : "Sérent, 866, 1116; Serant, 1383; Sérent, 1387; Seirent, 1516; Serans, 1630" * Editions Flohic (1996) : "Ce nom pourrait être d'origine celtique ou gaulois. Une hypothèse communément retenue est celle d'une fourche (serre) justifiée par la position de l'agglomération au carrefour de deux vallées. Sérent emprunte peut-être aussi son nom à Jean de Sérent, l'un des chevaliers bretons ayant pris part aux combats des Trente contre les Anglais le 27 mars 1351, entre Ploërmel et Josselin" * Hervé Abalain (2000) "Serent, plebs en 866, éponyme seul; pour Erwan Vallerie, il s'agit d'un toponyme d'origine gallo-romaine" ----------- * J.-C. Even : pourquoi ne pas rechercher une racine *ser-, hydronyme pré-latin désignant des cours d'eau, comme la Serre, le Serein, la Seraine, etc. également racine indo-européenne *srewo, ser (o), = couler, d'autant que l'un des ruisseaux porte le nom de Sérentin. |
Personnes connues | Tud brudet |
Jean de Sérent
Chevalier ayant pris part au Combat des Trente, le 27 mars 1351 |
Yann Serent
Marc'heg en eus kemeret perzh ouzh Emgann an Tregont, ar 27 Meurzh 1351 |
Armorial * Ardamezeg
Audren | Avaugour | de Bégasson | de Saint-Brieuc | |
seigneurs
du Resto, en Merlévenez;
de la Ville-Chevrier, en Sérent;
de Maleville, en Ploërmel;
des Perits-Prés.
"d'azur à trois têtes de lévrier d'argent" "en glazur e zri fenn levran en arc'hant" (PPC)
|
ramage
de la famille de Penthièvre.
Barons dudit lieu en Plésidy; seigneurs du Parc, au Maine et de la Roche-Mabille au Perche; de Courtalain près Châteaudun; de Kergroix en Moustoir-Remungol; de Tromeur, en Sérent; de Saint-Laurent en Poitou; marquis du Bois de la Motte en 1621, en Trigavou; seigneurs de la Lohière, en Loutehel; du Bois, en Carquefou; de Mauves, paroisse de ce nom; de Trémereuc, paroisse de ce nom; de Kergorlay, en Motreff; de la Galiotière, en Château-Thébaud; baron du Guildo, en Créhen; seigneurs de la Motte et de la Touche, en Thouaré; du Port-Durand, en Saint-Donatien; de la Rivière, en Carquefou; de Saffré, paroisse de ce nom; de Quélen, en Guégon * armes anciennes : "porte un arbre chargé de pommes / dougen a ra ur wezenn-aval" (sceau / siell 1108) (bret. aval = pomme) * armes modernes : "d'argent au chef de gueules" / "en arc'hant e gab en gwad" * la branche de Kergroix porte "d'argent au chef de gueules brisé d'une macle d'or" . (PPC) |
Seigneurs
dudit lieu, par. de Pleucadeuc;
de la Ville-Guihart, par. de Sérent;
de la Lardais, par. de Maure;
des Métairies, par. de Nivillac;
de la Porte; de Trémédern, par. de Guimaëc;
du Bois-Adam, par de Plorec;
de la Motte et du Couëdic, par. de Comblessac;
du Roz, par. de Concoret;
de la Forestrie, par. de Corseul;
de Rollieuc, par. de Missilliac;
de la Haye-Riau, par. de Saint-Philbert;
de Hirgarz, par. de Crozon;
de Mareil, par. de Saint-Dolay;
du Bot.
Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1428 à 1536, par. de Pleucadeuc, év. de Vannes. "D’argent à une bécasse de gueules" "En arc'hant e gefeleg en gwad" - Perrot, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, marié à Charlotte de Brignac; - Thibaut, obtient, en 1485, lettres d'abolition pour sa participation à la mort du trésorier Landais; - trois pages du Roi depuis 1703; - Julien-René, conseiller au parlement en 1738, - un lieutenant des maréchaux de France à Quimperlé en 1775. La branche de la Villeguihart et de Trémédern, fondue vers 1750 dans Grignart. (PPC) |
seigneurs dudit lieu et de Pontménard, en
Saint-Brieuc-de-Mauron; du Guern, en Talensac; de la Folie, en Bréal; de la
Giquelaye, en Parthenay; de
Plessix et de Lampâtre, en Goven; de la Villechevrier,
en Sérent; de Penbulzo, en Surzur. "d'azur au dextrochère (d'or) mouvant du côté senestre, tenant une fleur de lys d'or" "en glazur e vrec'h (en aour) ouzh dehou loc'hant ouzh kleiz, o zerc'hel ur vlourdilizennen aour" références et montres de 1427 à 1513 (PPC) |
de Sérent | ||||
Vie associative | Buhez dre ar gevredadoù |
Communes limitrophes de Sérent |
Parrezioù tro war dro *Serent |
Lizio | Le Roc-Saint-André | La Chapelle-Caro | Saint-Abraham | Saint-Marcel | Bohal | Saint-Guyomard |
Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur
: * OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; * A. MARTEVILLE et P. VARIN, vérificateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. *Adolphe JOANNE : Géographie du Morbihan. Hachette. 1888. * Dictionnaire MEYRAT : Dictionnaire national des communes de France. (année 1968). Editions Albin-Michel Paris. 1970 * Albert DAUZAT, Gaston DESLANDES, Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de rivières et de montagnes en France. Éditions Klincksieck. Paris. 1978. * Xavier DELAMARRE : Le vocabulaire indo-européen. Lexique étymologique thématique. Librairie d'Amérique et d'Orient. Adrien Maisonneuve. Paris. 1984. * Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop Breizh. 1990 * Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995 * Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes du Morbihan. 1999 * Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Morbihan. 1996 * Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Les Universels Gisserot. 2000 * Daniel DELATTRE : Le Morbihan; les 261 communes. Editions Delattre. 2004 * Pol POTIER de COURCY : Nobiliaire et armorial de Bretagne. 1890. Editions des Régionalismes. 2011 / 2015 * AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014 |
Liens électroniques des sites
Internet traitant de Sérent / *Serent : * lien communal : https://www.serent.fr/ * Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Serent * forum du site Marikavel : Academia Celtica * Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente : http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm * solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique * sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés par J.C Even, sur bases de GenHerald 5. * Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3 hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup go fast, my little friend, I love you very much |