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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro hag Eskopti Sant-Maloù

Pays-évêché de Saint-Malo

  Saint-Meen-le-Grand

*Sant-Meven

 
pajenn bet digoret an 07.09.2018 page ouverte le 07.09.2018     forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 05/04/2025 17:16:00

Définition / Displegadur : Commune de la Bretagne historique, en pays-évêché de Saint-Malo.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite 'de Bretagne', département d'Ille-et-Vilaine; arrondissement de Rennes; chef lieu de canton; sur le Garun. 

Code postal :  35290

Superficie : 1821 ha. 

Population : 1500 'communiants' en 1780; 2057 hab. en 1863; 2608 hab. en 1878; 2883 hab. en 1881; 3063 hab. en 1968; 3514 hab. en 1979;. 3742 hab. en 1982. 3566 hab. en 1999; 

Armoiries; blason / Ardamezioù; skoed :

* Froger et Pressensé (2008) : "de gueules à trois écussons d'argent hargés de trois moucheture d'hermine". Famille de Coëtlogon (XIIè siècle). Robert IV de Coëtlogon fut le premier abbé commandataire de l'abbaye (1443)

* JC Even : "en gwad, e zri skoedig en arc'hant karget gant teir brizhenn erminig".

Paroisse / Parrez : église sous le patronage de saint Méen  

Histoire / Istor

* Ogée (1780) : Saint-Méen; gros-bourg, sur le route de Dinan à Ploërmel; à 11 lieues au S.S.O. de Saint-Malo, son évêché; à 8 lieues 3/4 de Rennes, et à 3 lieues de Montauban, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploërmel et compte 1500 communiants. Le cure est présentée par les directeurs du séminaire. Trois grandes routes aboutissent à ce bourg, où l'on voit un hôpital, et où il se tient deux foires considérables de bestiaux par an et un marché par semaine. Le territoire, couvert d'arbres et buissons, renferme la forêt de Saint-Méen, qui appartient au séminaire, et qui contient environ deux cent quatre-vingts arpents, des terres bien cultivées, des prairies et des landes; il produit beaucoup de cidre. Les jurisdictions de l'endroit sont : Saint-Méen, haute-justice, à M. l'abbé de Saint-Aubin; Crouaix, haute-justice, à M. le prieur Lazariste; l'Aumônerie, moyenne-justice, aux missionnaires de Saint-Méen; Couaridouc, basse-justice, à M. de Couaridouc.

Le monastère de Saint-Méen lut bâti l'an 565, si l'on s'en rapporte aux annales ecclésiastiques de France, et en 600, si l'on en croit Dom Morice, historien de Bretagne, par saint Méen, qui obtint, pour cet effet, l'agrément du roi Hoël. Le territoire était alors plein de bois et très-favorable à des religieux, qui doivent chercher la solitude. Saint Méen y appela des moines de l'ordre de Saint-Benoît et les gouverna en qualité d'abbé. C'est cette abbaye qui a donné naissance au bourg ou à la petite ville de Saint-Méen, que 1'on appelle aussi Saint-Jean de Saint-Méen.

Hoël III, roi de Bretagne, eut de Pratelle, son épouse, vingt-un enfants. Judicaël, l'aîné de tous, prit l'habit de Saint-Benoît et reçut la tonsure par le ministère de saint Méen. Après quinze ans de solitude dans ce monastère, il le quitta et força Salomon, son frère, à lui céder la couronne, qui lui appartenait en qualité d'aine. Quelques-uns ont prétendu qu'il ne quitta le cloître qu'après la mort de Salomon. Quoi qu'il en soit, Judicaël monta sur le trône et ne vécut pas en bonne intelligence avec les Français. Le roi Dagobert lui envoya Eloy, depuis évêque de Noyon, qui se plaignit, au nom de son maître, des courses et des ravages que les Bretons faisaient sur les terres de son obéissance. Judicael, qui aimait la paix, se rendit à la cour de France pour terminer les différents à l'amiable. De retour en Bretagne, Hoël, ennuyé du rang suprême, ne tarda pas à abdiquer une couronne pour laquelle il n'avait eu qu'un goût passager. Il reprit l'habit monastique, qu'il porta encore vingt ans, et mourut dans sa solitude, le 17 décembre 659. L'église l'a mis au rang des saints, et il est honorée en Bretagne sous le nom de saint Gicquel, roi des Bretons. Ce prince fit beaucoup de donations à son abbaye et en augmenta considérablement l'édifice; mais il fut ruiné sur la fin du huitième siècle, vraisemblablement par les barbares du Nord. Enogat, qui en était abbé, étant devenu évêque d'Aleth, obtint du roi Charlemagne la permission de le rebâtir, et ce monarque confirma à ce monastère tous les biens qui en dépendaient. Louis-le-Débonnaire lui accorda la même faveur en 816. 

L'an 1000 [1008 ou 1024], Alain III, fils du duc Geoffroi I, donna à Hugueton, abbé de Saint-Méen, les terres et seigneuries de Gaël, de Tremorel et de Quédillac, avec les forêts de Saint-Méen, de Recan, de Hate et de Treucar, situées dans le voisinage de son abbaye. De ces quatre forêts, nous ne connaissons plus que celle de Saint-Méen, alors très-étendue, et aujourd'hui presque réduite à rien.

Quand Alain fut sur le trône, il établit à Saint-Méen un change d'or et d'argent, avec permission à l'abbé et aux moines d'en hausser ou baisser le prix. Comme ce monastère avait été ruiné par les Normands, le duc et la duchesse Havoise, sa mère, chargèrent 1'abbé de Saint-Jacut de le rétablir. Il exécuta ces ordres d'autant plus facilement qu'on lui fournit tout l'argent dont il avait besoin.

En 1150, les religieux de Saint-Méen, voyant le désordre qui régnait dans leur maison, tant par la négligence de leur abbé que par leur propre inexactitude, résolurent de le déposer et d'en élire un autre plus digne d'occuper cette place. Ils firent part de leur dessein à l'archevêque de Tours, qui les approuva, et qui confirma même l'élection qu'ils en avaient faite; mais dans la suite il changea de sentiment. Le nouvel abbé fut persécuté par ses ordres, et même traité indignement. Les moines de Saint-Meen, voulant mettre fin à tant de scandales, écrivirent au pape Eugène III. Nous ignorons la suite de l'affaire.

L'an 1182, Raoul, évêque d'Angers, Herbert, archidiacre de la même ville, et Simon, abbé de Savigny, rendirent un jugement qui porte que les moines de Paimpont doivent reconnaître et honorer, comme leur légitime abbé, celui de Saint-Méen, et qu'on ne doit point nommer de prieur à Paimpont sans le consentement de l'abbé et des moines de cette abbaye.

Pierre Cornulier, évêque de Rennes et abbé de Saint-Méen, est le fondateur du bel hôpital qui sert à loger les pauvres et les pèlerins qui viennent en voyage à Saint-Méen pour la gale ou lèpre blanche. Ce prélat mourut le 22 juin 1639. Achille de Harlai de Sanci, évêque de Saint-Malo, fut nommé à l'abbaye de Saint-Méen au mois d'août 1639, et, le 20 octobre 1643, il obtint la permission d'ériger un séminaire dans cette abbaye. Cette permission fut confirmée par lettres-patentes du mois de mars 1646, portant union de la mense conventuelle des offices claustraux et des bâtiments de l'abbaye au séminaire qui avait été donné aux Lazaristes. En 1400, ce territoire renfermait les maisons nobles du Bois-Riou, à Jean des Salles, et de la Gravelle, à Georges Besehart.

* Marteville & Varin (1843) :  SAINT-MEEN (sous l'invocation de saint Jean et de saint Méen); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui cure de deuxième classe; chef-lieu de perception; résidence d'une brigade de gendarmerie; bureau d'enregistrement. — Limit. : N. Plumaugat, Quedillac, le Crouais; E. le Crouais, Saint-Onen; S. Saint-Ouen, Gaël; O. le Loscouet. — Principaux vill.: le Pont-Esnaud, Mondésir, Bahat, le Pont-Allain, la Fontaine-Saint-Méen, la Menaye, les Tertres, la Ville-Bechu, le Pont-Buée, la Haute et la Basse Glaye, le Parson. — Maisons importantes : les Gravelles, la Saudrais, le Bois-Riou ou Bois-Rieux. — Superf. tot. 1821 hect. 83 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 1186; prés et pat. 147; bois 241; verg. et jard. 31; landes et incultes 125; étangs 4; sup. des prop. bât. 14; cont. non imp. 74. Const. div. 401. Plusieurs erreurs, qu'il serait trop long de relever, rendant très-inexacte la relation d'Ogée, nous croyons devoir reprendre ici, en son entier, l'historique de l'abbaye de Saint-Méen. Saint Méen, Breton d'origine, était venu en Armorique avec saint Samson, connu comme archevêque de Dol (vers 556), mais qui, en réalité, avait ouvert à Dol un monastère, d'où il exerçait son droit de métropolitain sur ses compatriotes, monastère soumis, comme tous ceux d'alors, à la règle de saint Colomban. "Et en celuy an (593), dit le Baud, comme sainct Sanson envoyat Mevennus, qu'on dit a present Sainct-Meen, pour le proufit de son esglise, par devers Guerech, le prince de Vannes, il trouva au territoire de Gael (dit en breton Wadel ou Vadel) un noble homme, nommé Caduonum, qui luy donna (c'est-à-dire offrit de luy donner) une ville (villa, terre ou campagne) appelée Tresfossa, et quatorze autres villes (at suprà), ens et hors le fleuve de Meuë, desquelles la division estoit devers acquillon, outre (au-delà de) le fleuve de Rance, où il fonda une abbaie, maintenant nommée de son nom, Sainct-Meen". De retour près de saint Samson, le religieux Mevennus obtint la permission d'accepter l'offre de Caduonum, et de bâtir un monastère qui serait peuplé par des moines de Dol. Mevennus se rendit donc près de Caduonum, et les terres furent choisies. Mais, comme il n'y avait la ni puits, ni fontaine, Mevennus, confiant en Dieu, enfonça son bâton en terre, et il en jaillit une source, dit la tradition, qui peut s'expliquer aujourd'hui sans intervention du miracle. — C'est cette source qui, maintenant encore, est fréquentée pour obtenir la guérison de ce qu'on nomme le mal Saint-Meen (ou la gale). — Le nouveau monastère reçut le nom de Saint-Jean de Wadel (*) ou Gaël, et fut bâti vers 600, ainsi que nous l'apprend la chronique de Bretagne 600, his diebus construxit sanctus Mevennus suum coenobimn. — Judicaël, fils aîné de Hoël II, selon les uns, fils puîné, selon les autres, disputa la couronne à son frère Salomon, après la mort de leur père. Soit de force, soit de gré, il se décida enfin à se retirer près de Saint-Méen, dans son monastère de Gaël ou Wadel, et se plut à enrichir cette retraite. En 632, Salomon étant mort, Judicaël quitta l'habit monastique, et épousa Morone, dont il eut deux fils, Alain et Urbien, et trois filles. Peu après les démêlés qu'il eut avec le roi Dagobert, ce prince, dégoûté de nouveau des honneurs, transmit sa puissance a son fils Alain (642) et rentra dans le cloître, où il mourut vers 658. L'église bretonne le canonisa. Après la mort de Judicaël, qui avait suivi de près celle de saint Méen (617), le monastère de Gael continua à prospérer. Mais, en 811, Charlemagne avant lancé une armée sur les princes bretons, insurgés contre sa puissance, et divisés entre eux, la retraite de saint Méen fut, ainsi que toute la contrée est de la Bretagne, pillée et ravagée. — Peu après, Hélocar, ancien abbé de Gael (abbas de Wadel), et pour lors évêque de Saint-Malo, obtint de Charlemagne une charte qui reconnut les biens et privilèges de l'abbaye, pour remplacer ses titres perdus; et Louis-le-Débonnaire confirma cette reconnaissance (816). (Act. de Bret. . Preuves, t. 1, p. 225-226.) — Le monastère fut-il rebâti ? Il y a lieu de le croire, d'après les termes d'une charte dans laquelle Erispoé relate que Convoïon vint le trouver "in Wadel monasterio", demandant à ce que ses moines fussent autorisés à élire leurs abbés selon la règle de saint Benoît. Toujours est-il qu'à l'approche des Normands (en 919), qui avaient déjà menacé la Bretagne en 912, on transféra les reliques de saint Méen à Saint-Florent, et celles de saint Judicaël, dans le Poitou, à Saint-Jouin (Sancto Jovino). Le monastère fut détruit peu après, et ne fut plus qu'une ruine. — On a dit généralement que la maison de Gaël fut relevée en 1008 par Hingueton, abbé de Saint-Jacut (V. ce mot), agissant sous les ordres de la duchesse Havoise, veuve du comte Geoffroy. La chronique de Gaël dit, en effet, que ce rétablissement eut lieu après la mort de ce prince: mais elle attribue cette restauration au désir qu'eurent ses fils, Alain et Eudon, de se rendre le ciel propice lors du siège qu'ils mirent devant Malestroit, poursuivant Glandarius, dit aussi Judhaël, révolte contre eux. Or, cette révolte eut lieu en 1024. — Ce fut donc probablement en 1024| que les deux princes donnèrent a Hingueton les moyens de relever le monastère, qui, de cette époque, fut mis sous l'invocation de saint Méen. — M. l'abbé Oresve, qui nous a transmis d'excellentes notes, que nous abrégeons à notre grand regret, ne pense pas que la nouvelle abbaye ait été reconstruite sur les mêmes lieux ou avait été l'ancienne. Selon cet érudit archéologue, le monastère de Gaël dut être à trois quarts de lieue du bourg de Saint-Méen, c'est-à-dire sur la route du Crouais, a l'endroit où, près de la source dont Peau guérit, dit-on, le mal Saint-Méen, s'élève encore une vieille chapelle. — Entre autres preuves archéologiques évoquées par M. l'abbé Oresve, nous citerons cependant le fragment de la chronique de Saint-Brieuc, qui relate que les princes Alain et Eudon voulurent visiter le nouveau lieu choisi par Hingueton, et que, ce lieu leur ayant plu, ils ajoutèrent d'autres terres à leurs premières concessions : « Quibus cum ordinatio tunc Novi Loci placeret, plurima, etc. ›› — Nous n'avons rien à signaler dans la suite des abbés de Saint-Méen; notre auteur a cité les plus importants. Cependant, il a glissé trop légèrement sur la .../...

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t') Une bulle du pape Luce ll (11115) lui donne encore ce nom.
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.../...
modification que subit, sous Louis XIII, l'abbaye, transformée en séminaire. Les Bénédictins de S.-Maur s'opposèrent à ce que cette ancienne maison de leur ordre leur fût ainsi enlevée. Le Parlement, saisi de leur requête, refusa d'entériner l'édit royal. L'évêque de S.-Malo (Cornulier), ayant nonobstant envoyé son grand-vicaire prendre possession des bâtiments, le Parlement fit saisir et emprisonner celui-ci. Le supérieur du séminaire lazariste eut le même sort. Cette lutte dura trois années. Enfin, le roi y mit un terme et trancha la question, en établissant le séminaire à Saint-Méen, a l'aide de la force armée. De ce jour l'abbaye ne fut plus qu'un bénéfice qui rapportait 8 a 9,000 liv. au titulaire. Elle était taxée en cour de Rome a 400 florins, comme évaluée a 7,000 liv. - Le dernier abbé de Saint-Méen a été M. Descognets, nommé en 1771; la Révolution l'arracha de son abbaye, en 1790. Le petit séminaire du diocèse de Rennes a été rétabli en 1823 à Saint-Méen. C'est un établissement considérable, et qui tend encore à s'accroître. — Quant à la paroisse, il parait, nous dit M. l'abbé Feildel, quelle ne fut érigée que dans la seconde moitié du XVIIè siècle, c'est-à-dire depuis l'introduction, dans l'abbaye, du séminaire de Saint-Malo. Jusque là, le service extérieur était  fait par un religieux nommé aumônier. Une vieille maison dite l'Aumônerie, et qui dépend aujourd'hui du presbytère, lui servait de demeure. — L'église actuelle, jadis celle du monastère (nous dit encore M. l'abbé Feildel), ou plutôt celle des pèlerins, est de plusieurs époques. On regarde la tour comme remontant à la fondation de Hingueton. L'église qui y était attenante fut démolie en 1760, après avoir servi de prison aux Anglais faits prisonniers ù Saint-Cast. L'église actuelle est assez belle, mais irrégulière. Le séminaire, l'ayant occupée exclusivement, en avait fait construire pour la paroisse une autre, qui a été démolie en 1807. — L'hospice pour les pèlerins, fondé par Pierre de Cornulier, n'a pas cessé d'exister. Il est occupé, depuis 1660 environ, par les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. — L'église du monastère contenait jadis sept statues tumulaires, dont les sujets sont restés inconnus. Ces statues ont été rejetées de l'église par un vandalisme inouï, et dont 1'auteur est ignoré. Peu a peu, elles ont subi les injures du temps et les détériorations des passants. Leurs restes font vivement regretter la perte de tels objets d'art. — Malgré la grande fréquentation des étrangers, Saint-Méen n'a guère progressé dans l'industrie; cette petite ville se repose sur ses faciles communications avec Rennes. — La végétation de ses campagnes est lente et tardive, le sous-sol ne permettant aux terres qu'un lent égouttage. — Le commerce des grains, des beurres, et surtout celui des écorces à  tan et des cuirs, est le seul du pays. A ce commerce se joignent les transactions de trois foires, qui ont lieu le mardi avant la Saint-Jean, le mardi avant la Saint-Denis, et le 9 octobre. — Tous les samedis il y a à Saint-Méen un très-fort marché. — Quoique ce pays soit élevé et forme le plateau des deux versants de la Bretagne, il n'offre pas de points de vue remarquables. Au sud, l'horizon est limité par les hauteurs de Paimpont; à l'ouest, par la montagne du Mené; au nord et à l'est, par un pays considérablement boisé. — Géologie : sous-sol schisto argileux. Un vaste banc d'argile teinte en gris bleuâtre par des fers oxidulés, prend çà et là la forme stratifiée. Quelques blocs quartzeux accidentent cette masse. — La commune est traversée, de l'est-sud-est à l'ouest-nord-ouest, par la grande route de Rennes à Brest, et du sud-sud-ouest au nord-nord-est, par celle de Vannes à Dinan. — Elle contient au nord-ouest la foret de l'Ajeu, et a l'ouest celle de Saint-Méen. — Petits étangs du Pont-Esnaud, des Grarelles et du Bois-Riou. — On parle le français. 

Patrimoine. Archéologie / Glad; Arkeologiezh  :
La ville Ar gêr
Église abbatiale Saint-Méen (1094; XIXè) Iliz sant Meven

Chapelle saint Méen (1927)

Chapel sant Meven

Chapelle saint Joseph (1870)

Chapel sant Jozef

Séminaire (1712)

Kloerdi

Cloître et chapelle de la congrégation des sœurs de l'Immaculée Conception (XIX-, XXè)

Kloastr ha chapel leandi C'hoarezed Dinamm grouet

Résidence des pères de Launay (XIXè)

Bog tadoù de Launay
Croix de Parson  Kroaz Parson
Croix de l'Abbaye  (XV7è-XVIè) Kroaz an Abati
Fontaine saint Méen Feunteun sant Meven
Musée Louis Bobet Mirdi Louis Bobet

i

Abbatiale

Tombeau de saint Méen

Images provenant de Wikipedia

 

i

Image provenant de Facebook.

Contributeur : Groupe Bien vivre à Saint-Méen

 

Étymologie / Gerdarzh

* Dauzat & Rostaing (1963-1978) : Breton Mevennus , abbé, VIè siècle

* Jean-Yves Le Moing (1990) : "ecc. Sancti Mevenni, 814"

* Editions Flohic (2000) : " du saint éponyme, moine anglais de la seconde moitié du VIè siècle, "le Grand" étant peut-être apposé pour différencier la ville d'autres haltes portant le même nom, telle que "le Petit-Saint-Méen", à Rennes".

* Erwan Vallerie (1995) :  Sancto Mevenno 1111; Sancti Meventii 1124; Sancti Mevenni 1250; Saint Meen 1312; Sainct Meen 1352; Saint Meen de Gueel 1372; Saint Maen de Guel 1427; Sainctmain 1483; S. Main 1630; Saint Meèn, Saint Mein de Gails 1709;

* Hervé Abalain (2000) : idem J.Y Le Moing; l'hagionyme est Méven, fondateur de l'abbaye de Saint-Méen-le-Grand.

Personnes connues Tud brudet

Robert de Coëtlogon

premier abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Méen en 1443

Robert de Coëtlogon

Abad priol kentañ abati Sant-Meven e 1443

Joachim Lebreton

professeur de rhétorique, membre du Tribunal pendant la Révolution

Saint-Méen, 1760 / Rio de Janeiro, 1819

Joachim Lebreton

kelenner war ar retorik, ezel euz Lez-varn e-kerzh a Dispac'h

Sant-Meven, 1760 / Rio de Janeiro, 1819

Pierre Grobon

général et baron d'Empire

Saint-Malo, 1767 / Les Sables d'Olonne, 1815

Pierre Grobon

jeneral ha baron an Impalaeriezh

Sant-Maloù, 1767 / Les Sables d'Olonne, 1815

Jean-BaptisteThéodore-Marie Botrel

Barde

Dinan, 14.09.1868 / Pont-Aven, 26.07.1925

Jean-BaptisteThéodore-Marie Botrel

Barzh

Dinan, 14.09.1868 / Pont-Aven, 26.07.1925

Louison Bobet

Coureur et champion cycliste

Saint-Méen-le-Grand, 12.03.1925 / Biarritz, 1983

Louison Bobet

Reder ha kampion marc'houarnour

Sant-Meven, 12.03.1925 / Biarritz, 1983

Armorial * Ardamezeg

   
Berret de Coëtlogon Fagon    

Seigneurs de Millery

dessin inconnu; en attente

Jacques, sénéchal de Saint-Méen en 1660

(PPC)

Robert

premier abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Méen en 1443

Originaires de Paris

"d'azur au lion rampant et contourné d'or, regardant un mouton passant d'argent, sur une terrasse de sinople; accompagnés en chef à sénestre d'un soleil d'or"

"en glazur e leon savant en aour ouzh kleiz, sellant un dañvad tremenant en arc'hant, war ur savenn c'heotet; heuliet  ouzh kab kleiz gant un heol en aour"

1696

Antoine Fagon, abbé de Saint-Méen, puis évêque de Lombez puis de Vannes, en 1719; décédé en 1742

(PPC)

   

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
Jumelage avec Haltwistle, North-Humberland; G. Bretagne

     

Gevellidigezh gant Haltwistle, North-Humberland; Breizh-Veur

     

Communes du canton de Saint-Méén-le-Grand

Kumunioù kanton *Sant-Meven

Bléruais

*Blerwaz

Le Crouais

*ar Groez

Gaël

  *Gwazel

Muel

  *Moel

Quédillac

*Kedelieg

Saint-Malon-sur-Mel

 *Sant-Malon

Saint-Maugan

*Sant-Malgan

Saint-Méen-le-Grand

*Sant-Meven

Saint-Onen-la-Chapelle

*Santez-Onenn

Communes limitrophes de Saint-Méen-le-Grand Parrezioù tro war dro *Sant-Meen
Plumaugat Quédillac Le Crouais Saint-Onen-la-Chapelle Gaël Loscouët-sur-Meu

Sources; Bibliographie / Eien; Levrlennadur :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN, continuateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. 

* M.N BOUILLET : Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. Hachette et Cie. paris. 1863.

* Adolphe JOANNE : Géographie du département d'Ille-et-Vilaine. Hachette. 1878.

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Larousse, 1963; Librairie Guénégaud; 1978.  

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Petit LAROUSSE Illustré . Dictionnaire encyclopédique pour tous. 1979.

* Jean-Yves LE MOING : Les noms de lieux bretons de Haute Bretagne. Coop-Breizh. 1990.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995.

* Éditions FLOHIC : Le Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. 2000.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE : L'Ille-et-Vilaine; les 352 communes. Éditions Delattre. 2004.

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE : Armorial des communes des Côtes d'Armor et Ille et Vilaine. 2008.

* AL LIAMM : Nouveau Dictionnaire Breton / Français; Français / Breton. 2014

Liens électroniques des autres sites traitant de Saint-Méen-le-Grand / *Sant-Meven

* lien communal :  Saint-Méen-Le-Grand (35)

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Sant-Meven

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Saint-Meen : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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