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Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Bro-Wened

Pays de Vannes

Eskopti Gwened

Évêché de Vannes

  Kamorzh

Camors

 

pajenn bet digoret e 2002 page ouverte en 2002     * forum du site Marikavel : Academia Celtica  dernière mise à jour 26/03/2023 18:32:17

Définition : commune de la Bretagne historique, en Bro-Wened, évêché de Vannes.

Aujourd'hui dans la région économique non historique dite 'de Bretagne', département du Morbihan, arrondissement de Lorient; canton de Pluvigner.

Code postal : 

Superficie : 3709 ha.

Population : 2000 'communiants' vers 1780; 2512 hab. en 1891; 2436 hab. en 1968; 2321 hab. en 1982; 2375 hab. en 1996; 2353 hab. en 1999;.

Armoiries; blason; logo :

* Éditions Flohic (1999) : "Les armoiries de Camors attestent la présence de plusieurs grandes familles : la famille de Lannion, présente  depuis le XIIIè siècle, est issue de la Maison royale et ducale de Bretagne, la famille d'Arradon, les Malestroit, dont la baronnie passe aux Lannion au XVIIè siècle, la famille de Languéouëz alliée aux Lannion par mariage en 1400. Les derniers seigneurs et barons de Camors sont les ducs de la Roche-Foucault à partir de 1764".

* Michel FROGER et Michel PRESSENSE (1999) : 

"Écartelé

- au 1, d'argent à trois merlettes de sable; au chef de gueules chargé de trois quintefeuilles d'argent

- au 2, de sable à 7 macles d'argent, 3, 3, 1

- au 3, de gueules à neuf besants d'or, 3, 3, 3

- au 4, fascé ondé d'or et d'azur; au chef de gueules. 

Sur le tout, burelé d'argent et d'azur de dix pièces, trois chevrons de gueules (le premier écimé) brochant."

Concepteurs : Mr de Roche et Mme Méeus.

armes des familles : Lannion (1369), Arradon, Malestroit (XIIème), Languéouez et, sur le tout, la Rochefoucault (seigneur de Camors) 

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* JC Even :

"Palefarzhet :

- ouzh 1, en arc'hant e deir moualc'henn en sabel, e gab en gwad karget gant teir fempdiliaouenn en arc'hant,

- ouzh 2, en sabel e seizh mailhenn en arc'hant, 3, 3,1,

- ouzh 3, en gwad e nav bezantenn en aour, 3, 3,3

- ouzh 4, treustellet ha kommek etre aour ha glazur, e gab en gwad

E greiz holl, goudreustellet etre arc'hant ha glazur a zek pezh, teir c'hebrenn en gwad balirant, ar c'hentan krennet"

Paroisse : sous l'invocation de saint Sané.

Histoire :

* Ogée (1780) : Camors : à l'entrée de la forêt de son nom à 6 l. au N.-O. de Vannes, son évêché; à 22 1 de Rennes, et à 4 1. 2/3 de Hennebont , sa subdélégation et son ressort. Cette paroisse a titre de baronnie. On y compte 2000 communiants la cure est à l'alternative. Outre la forêt de Camors, qui occupe une partie de ce territoire, or y voit encore des landes fort étendues; de sorte que les productions des terres cultivées suffisent à peine aux besoins des habitants, qui languissent dans la misère, tandis qu'ils vivraient dans l'aisance s'ils étaient plus actifs et plus laborieux.

La seigneurie de Camors, haute, moyenne et basse-justice, appartenait, dans le XIVe siècle, à Briand de Lannion , qui prit le parti du comte de Montfort contre Charles de Blois. Il se trouva à la bataille d'Auray, et signa, après le duc, l'acte de fondation de la chapelle Saint-Michel, qui fut bâtie sur le champ de bataille, le 5 février 1382. Jean de Lannion, son fils, en 1407, maître d'hôtel et chambellan du duc Jean V, gouverneur de Dol, de Guérande et du Croisic, traita avec le duc de Bavière de la seigneurie d'Anci. Claude de Lannion, sieur du Cruquil , du Vieux-Chàtel et de Camors, gouverneur de Vannes en 1664, eut plusieurs enfants, savoir : Pierre, baron de Malestroit, maréchal-des-camps et armées du roi; Laurent, dit l'Abbé de Lannion; Claude, nommé le Chevalier de Lannion, capitaine de vaisseaux; et Laurent, baron de Camors. M. le marquis de Larochefoucault, fils de M. le duc d'Estissac, gentilhomme de la chambre du roi, épousa, l'an ...... l'aînée de la maison de Lannion, et devint, par ce mariage, possesseur de la seigneurie de Camors, qui appartient actuellement à M. de Liancourt, duc de Larochefoucault. La maîtrise des eaux, bois et forêts de Vannes, n'a aucune inspection sur la forêt de Camors, depuis un arrêt du Conseil rendu à ce sujet, enregistré au greffe de cette maîtrise, le.... La maison de Loquoal [Locoal]
se voit dans ce territoire.

* Marteville et Varin (1843) : CAMORS (sous l'invocation de saint Sané, natif d'Irlande), commune formée de l'anc. par. de ce nom . aujourd'hui succursale. — Limit. : N. Baud; E. Plumelin, Bieuzy; S. Pluvigner, Landevant; O. Languidic. — Princ. vill. : Kergal, Langroas, Kerpennru, Coëtganquis, Kerbras, Kernasquellec, Kergo, Quénécan, Kergoguil, Tallan, le Roscoet, Kerniel. — Superf. tot. 3704 hect. 88 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 744; prés et pat. 2 '0 ; bois 311; verg. et jard. 83; landes et incultes 1113; étangs 3; sup. des prop. bât. 16; cont. non imp. 1205. Il y avait autrefois en Camors une petite trêve sous le nom de Locoal, et la chapelle de Saint-Gobrien. L'une et l'autre sont maintenant encore desservies par le clergé de Camors. — L'église paroissiale renferme le tombeau du comte de Lannion, qui a si fort intrigué les antiquaires par les modifications qu'il a fait subir à la Vénus de Quinipily. (Voy. Baud. ) La date de son décès est le 24 juin 1695 — Dans le chiffre des contenances non imposables, la forêt de Camors, qui appartient a l'Etat, figure pour 1138 hect. 27 a. Cette forêt, selon quelques antiquaires, aurait emprunté son nom du château de Conomaur, qui en était voisin, et appartenait à Cono-Maur ou Comorre. (Voy. ci-dessus dans l'Histoire de Bretagne, p. 87.) Il y a dans le pays une vieille tradition qui attribue à saint Gildas la destruction du château de Comorre. Le saint, indigné des crimes de ce prince, lança une poignée dé poussière contre ces orgueilleuses tours qui s'écroulèrent. L'on regarde comme étant les ruines de celle construction ce qui porte le nom de château du Salo. Ces ruines, pour ainsi dire inapercevables, sont à 1 kilomètre au nord-ouest du bourg. — On trouve dans la foret de Quéinécan les roches dites Castel-Finans ou Castel-Géant. citées dans la vie de saint Gildas, et dans le Traité de Roch le Baillif, qui y découvrit, eu 1377, des monnaies d'argent portant une tour, et ayant en exergue : Castri-Gigantii. — Près du village de Langroas il y a un groupe de quatre peulvens; et l'on remarque un barrow de 12 à 13 m de hauteur, près du village de Talien. Il se fait de considérables exportations de bois de construction pour Vannes, Lorient, Hennebont, etc. — En juin 1795, le bourg de cette commune fut repris par les républicains aux bandes royalistes. — Il y a foire le 8 mai, le premier vendredi de juin, les 23 et 24 du même mois (assemblée ou pardon ce dernier jour) ; enfin le 7 septembre — Géologie : schiste micacé; toute la forêt de Camors est sur granite; en quelques points on trouve du fer oxidé limoneux. — Il y a au village de Kerniel une ardoisière abandonnée. — On parle le breton.

* Daniel DELATTRE  (2004) :  Constituée d'une partie des territoires de Baud et de Pluvigner.

Archéologie. Patrimoine :

seules les fenêtres ouvertes (blanches) ont des liens actifs.

le bourg ar bourg
Eglise Iliz
Chapelle saint Goal (vers 1820)  
Chapelle et fontaine saint Gobrien (XIVè)  
Chapelle sainte Suzanne  
Menhir Bihan Peulven Bihan
Menhir Bras Peulven bras
Menhir de l'Armoirie  
Allée couverte de Lann-er-Vein  
Lec'h de Camors  
Tombeau du saint Bé er sant
Château de la Motte Moudenn Porh-Houët-er-Saleu
Manoir de Trémelin  
Motte de Tourel-Tallen / Kerfraval Moudenn Kerfraval
Fontaine du Drolo  

Étymologie

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING (1963-1978) : "Kemorz, 1228; Camor, 1387 : nom obscur; on a pensé au roi Comorr, dont le château (Salo) est distant de 1 km, ou au bret. camp-borc'h, camp du bourg; explications peu satisfaisantes".

* Erwan Vallerie (1995) : Camor, 1204; Kemorz, 1228, 1250; QuemorzQuemors, 1286; Kemortz, 1288; Camorz, 1387; Kermorz, 1439; Camor, 1516; Camorch, 1553, 1554; Camortz, 1630

* Éditions Flohic (1996) : " de campus Mori car des Maures ont en effet occupé la voie romaine. On a pu voir aussi une allusion aux sangliers de la foret dans le terme morz, moc'h signifiant "cochon". La légende fait dériver le nom de Camors de celui du comte Commorre, comte breton du VIè siècle".

* Hervé Abalain (2000) : " Camor en 1204; Kemorz en 1228; de mourz, en vannetais : humide, bourbeux", et car / ker : hameau, village".

* Daniel DELATTRE (2004) :  "Camorez au XVè". "L'église primitive de Comors (!) se trouvait probablement à Coscamors, au sud".

Personnes connues Tud brudet
   

 

Armorial * Ardamezeg

d'Arradon des Déserts Languéouëz de Lannion de Malestroit
seigneurs dudit lieu et de Kerdréan, en Arradon; de Quinipily, en Baud; de Camors; de Grandville et de Kerhervé, en Grandchamp; du Plessix; de Montigny. 

"de sable à sept macles d'argent"

"en sabel e seizh mailhenn en arc'hant"

(PPC)

Seigneurs dudit lieu, du Plessix, de Launay-Belgault et du Breil, en Loudéac; de Villeneufve, en Toussaints; de Bréquigny, en Châtillon-sur-Seiche; de la Fontaine, en Corps-Nuds; de Camors, paroisse de ce nom; de Moréac, paroisse de ce nom; de Saint-Paul (?). 

"de sable au chef endenché d'argent, chargé de trois coquilles de gueules" 

" en sabel, e gab dentek en arc'hant, karget gant teir c'hregilhenn en gwad".

- Louis, président et juge universel de Bretagne en 1528; marié à Olive Thierry;

- Fondu gans d'Espinay du Bois-du-Liers

(PPC)

     

 

         
    de la Roche-Foucault    
         

Vie associative Buhez dre ar gevredadoù
Jumelage avec Crucisor, en Roumanie  

Communes du canton de Pluvigner Parrezioù kanton Pluignier
Brec'h Brec'h
Camors Kamorzh
Landaul Landaol
Landévant Landevan
Pluvigner Pluigner

Communes limitrophes de Camors Parrezioù tro war dro Kamorzh
Baud / Baod Pluvigner / Pluigner

Sources; Bibliographie :

* OGEE : Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne; vers 1780; 

* MM. A. MARTEVILLE et P. VARIN : correcteurs et continuateurs d'Ogée.1843. 

* Albert DAUZAT et Charles ROSTAING : Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France. Librairie Larousse, 1963; Librairie Guénégaud, 1978.

* Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire Meyrat. Dictionnaire national des communes de France. 1970.

* Erwan VALLERIE : Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez * Corpus * Traité de toponymie historique de la Bretagne. An Here. 1995

* Éditions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Morbihan. 1996.

* Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE : Le Morbihan. Les 261 communes. Éditions Delattre. 2004. 

Liens électroniques des autres sites traitant de Camors / Kamorzh :  

* lien communal : https://camors.fr/fr/

* Wikipedia brezhonek : https://br.wikipedia.org/wiki/Kamorzh

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* pour le blason de Camors : dessin JC Even sur logiciel Genhéral5. 

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

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