Encyclopédie Marikavel-Jean-Claude-EVEN/Encyclopaedia/Enciclopedia/Enzyklopädie/egkuklopaideia

d'ar gêr ! ***** à la maison ! ***** back home !

Noms de lieux * Anvioù lec'hioù

Noms de personnes * Anvioù tud

Breizh

Bretagne

Kernev

Cornouaille

  Gwaien * Audierne  

pajenn bet digoret e 2003 page ouverte en 2003     * forum du site Marikavel : Academia Celtica dernière mise à jour 03/06/2022 17:56:23

Définition : commune de la Bretagne historique, en Cornouaille / Bro-Gernev. Évêché de Quimper.

Aujourd'hui dans la région administrative non historique dite "de Bretagne", département du Finistère, arrondissement de Quimper; canton de Pont-Croix, sur la rivière Goyen.

Code postal : 

Superficie : 295 ha.

Population : 1200 'communiants' vers 1780; 1000 hab. en 1863; 1627 hab. en 1878; 4151 hab. en 1921; 3794 hab. en 1970; 2829 hab. en 1990.

Armoiries; blason : " d'or à une ancre de marine de sable enserrée d'un homard de gueule de chaque coté, et d'un merlu d'azur en pointe, et au chef d'hermine". Ces armoiries sont symboliques d'un important port breton pour la penche des crustacés et des poissons de haute mer. 

"en aour, e eor en sabel, hebiaet gant daou legestr en gwad hag euliet ouzh beg gant (e)ur verluz en glazur; e gab en arc'hant karget gant seizh brizhenn erminig treustellet"

Paroisse : Celle-ci est une trève de l'ancienne Esquibien jusqu'en 1801. Elle était à l'origine sois le vocable de Saint Rumon. Elle est aujourd'hui sous celui de Saint Raymond Nonnat; la substitution par homonymie est évidente. 

Marteville et Varin (1843) : "L'église est sous l'invocation de saint Raymond-Nonna (Non-Natus, ce saint étant venu au monde par une opération césarienne)". 

 

Le port d'Audierne, pris du quai de Plouhinec Porzh Gwaien, tennet diouzh kae Pleheneg

Histoire; Archéologie

* Ogée (1780) : Audierne; petite ville et port de mer à 7 1ieues de Quimper, son évêché; à 45 lieues 3/4 de Rennes, et à 1 lieue de Pont-Croix, sa subdélégation. C'est une trève de la paroisse d'Esquibien; on y compte 1,200 communiants. Cette ville faisait autrefois avec l'Espagne et les autres pays étrangers un commerce de sardines et de maquereaux considérable, qui depuis quelques années est presque tout à fait tombé. ll s'y exerce une moyenne-justice qui dépend de la maison de Souléac et ressortit au présidial de Quimper. L'an 1657, François du Mné, seigneur de Lesurée [Lezurec], fils d'Yves du Mné et de Marguerite Bresal, son épouse, prit l'habit de capucin, et fonda un couvent de son ordre à Audierne.

* Marteville et Varin (1843) : AUDIERNE, ville et commune formée de l'anc. trève indépendante de la par. d'Esquibien, aujourd'hui desservance. — Bureau de poste. — On donne pour étymologie de ce nom les deux mots Aod-Thiern, grève de Thiern, L'église est sous l'invocation de saint Raymond-Nonna. (Non-Natus), ce saint étant venu au monde par une opération césarienne.) La chapelle, fondée dans le XVIIè siècle par le père Vincent de la maison de Lezurec appartenait à une communauté de moines qui habitaient le couvent des capucins; dans la révolution elle a servi de caserne au détachement qui était en garnison à Audierne. Limit. : N. et O. Esquibien; E. rivière la Goayen; S. la baie d'Audierne. — Princip. vill. : Menez-Béan. Kerbusulic, Kerivoas, Kerhuon, Kergadec. — Superf. tot. 287 hect. 76 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 172; prés et pât. 14; bois 14; verg. et jard. 11; landes et incultes 57; sup. des prop. bât. 4; cont. non imp. 12. Const. div. 328. Moulins et usines, 13. — La route de Quimper à Audierne traverse la commune dans la direction N. et S. Ce port, situé sur une baie couverte d'écueils, est fort sûr. Toute la ville ne se compose que d'une rue, qui commence à la route de Pont-Croix, et se termine à l'ancien couvent des capucins. Les habitants se livrent presque tous à la pèche, surtout à celle du merlus, qui s'exporte jusqu'en Espagne. L'on exporte aussi dans le nord de la France des soudes de wareck fabriquées dans la commune. Si le port est vaste et large, les quais sont incommodes. — Il y a une école d'hydrographie. — Le pays environnant est agreste; le terrain, élevé, montueux et généralement découvert, est un peu en pente vers le S.-E. . Il termine une longue suite de collines qui commencent à Steir et finissent à la baie d'Audierne. onguc sui e e eo — La vue que l'on a des capucins est très-belle et très-étendue; on y découvre la pointe du Baz et l'île de Sein. D'Audierne à Penmarck, la côte est plate, et 1'on y trouve fréquemment des débris de navires. Généralement, les habitants de la campagne ne portent de chaussures que dans les jours fériés; ils sont, excepté dans ces demiersjours, vêtus en toiles qui se fabriquent dans la commune. Il y a beaucoup de mendiants. — Malgré la fertilité que donne le goëmon que l'on coupe sur la côte, le grain que l'on récolte est loin de suffire à la consommation. — La baie d'Audierne, qui reçoit son nom de celui de la ville, forme un grand arc dont les extrémités sont, au nord, la pointe du Raz, et au sud celle dePenmark, et qui a environ 4 myriamètres de développement. Toute cette côte etait jadis fameuse par l'insatiable avidité des habitants. Cambry (éd. de 1836, l, p. 172) donne sur les moeurs anciennes de cette partie de la Bretagne les plus intéressants; mais de nos jours il n'y a plus rien de vrai dans ce hideux tableau. — Les anciens fiefs étaient Leroy, Lézurec, Lézoualch, qui relevaient des arrières-fiefs du roi. On voit encore les ruines du château de Kermabon et du Petit-Ménez; à peine si l'on trouve les traces de celui de Sornigou. — Après la paix de dix-huit mois, la guerre n'étant pas encore déclarée, un brick de commerce fut capturé par une frégate anglaise dans la rivière d'Audierne; cette violation du droit des gens fut un des griefs cotés par la France dans sa déclaration de guerre. En 1796, le vaisseau les Droits de l'Homme fut jeté sur les récifs de la baie d'Audierne, après sa lutte glorieuse contre un vaisseau et une frégate anglaise : c'était l'époque de l'expédition d'Irlande. — Guezno, membre de la Convention nationale, naquit à Audierne le 7 février 1763, et y est mort en 1839. — Géologie constitution granitique. — On parle le breton.

L'ancien nom de cette ville, nom qu'on lui donne encore en breton, est Goazien, et la rivière qui la traverse a ausi gardé ce nom, quoique légèrement altéré (Goyazen) — Un peu à l'est est le lieu dit Poulgoazec, où les comtes et vicomtes de Léon avaient une pêcherie considérable; il s'y prélevaient des droits sur la navigation.

***************

Audierne est une ancienne trève d'Esquibien, la commune voisine située à l'ouest, jusqu'en 1801.

En 1944, elle sert de forteresse secondaire aux Allemands, qui s'y replient en partie à partir du 3 août, sur ordre du général en chef Fahrmbacher.

i

l'église d'Audierne

carte postale, par Levy et Neurdein (années 1920-1930 ?)

collection personnelle JC Even

Patrimoine. Archéologie

seules les fenêtres ouvertes ont des liens actifs

La ville et le port Ar ger hag ar porzh
Église saint Raymon Iliz sant Ruvon
L'aquarium Ti-diskouez ar pesked

Album photos * Skeudennaoueg

Pour obtenir les photos à leurs dimensions réelles, il suffit de cliquer dessus Evit kavout ar skeudennoù dre o mentoù gwir, n'ez eus nemet daouglikañ warno
 

Jour de marché

Enfants sur le port

Lavoir de Loquéran

   

i

Les sardines étêtées sont mises à sécher au soleil

Photo extraite de Visages de la Bretagne. 1941.

Ar sardined dibennet a zo lakaet da zisech'an en heol

Skeudenn tennet diouzh Visages de la Bretagne. 1941.

i

 

Étymologie

Marteville et Varin (1843) : "On donne pour étymologie de ce nom les deux mots Aod-Thiern, grève de Thiern".

"L'ancien nom de cette ville, nom qu'on lui donne encore en breton, est Goazien, et la rivière qui la traverse a aussi gardé ce nom, quoique légèrement altéré (Goyazen)".

Bernard TANGUY : Odierna, 1313, 1339; Havre appelé Lettier Goeziann que aucuns appellent Odierne, 1410-1411; Village de Trefgoezien, 1498; Tregoaezien autrement Kerangoezien, 1507; Treffgoazien à présent dit Audierne, XVIIè siècle.

Explication étymologique :

Pour Bernard Tanguy, il y a lieu de dissocier les origines des noms Audierne et Gwaien, qui sont différentes. 

Audierne provient de Odierna, qui semble avoir été un anthroponyme (= nom de personne) féminin, dont un exemple nous est donné par le nom d'une fille d'un comte de Cornouaille, ainsi que par une vicomtesse de Gourin. 

Gwaien / Goyen est le nom de la rivière qui, quant à lui,, semble dériver de celui d'un Saint  Gwythian > Gouzian. 

Hervé ABALAIN (2000) : "le nom breton est aussi celui de la rivière Goayen; le nom français est dérivé d'un nom de personne d'origine germanique, Odgern, Odierna en 1313; la ville s'appelait autrefois Goezian, 1410; l'hagionyme est bien Goezian, d'où pourrait procéder Gwayen < Uuoidian".

Pour quelques curiosités et plaisanteries étymologiques : voir le lien

 http://www.bzh.com/keltia/galleg/nations/bretagne/kerne/audierne.htm

Personnes connues Tud brudet
François du Méné  
Le père Vincent  
Le conventionnel Guezno  

Armorial * Ardamezeg

           
           
           

Vie cultuelle et associative Buhez dre ar gevredadoù
   

Les feux (phares) d'Audierne

Extrait de :  Almanach du Marin Breton. 1899

Audierne comportait 3 feux : 

- Kercadec : fixe, rouge, portée 6 miles;

- Trescadec : fixe, vert, portée 8 miles; visible dans un secteur de 32° dont l'axe est son alignement avec le précédent;

- Roualic : portée 9 miles; fixe rouge du N. 35° E. au S. 51°30' E.; fixe blanc sur le reste de l'horizon.

pour entendre la partition cliquer sur le lien, puis réduisez en utilisant le (-) situé en haut à droite du moniteur      >>>

Partition musicale

 (au format Midi)

<<<   evit selaou ar c'hoarigan, grit klik war al liamm ha disgreskit en o servij diouzh ar (-) hag en em gav e penn krec'h, war an tu dezhou o monitour.

Extrait de l' Almanach du Marin Breton. 1899

Communes du canton de Pont-Croix Parrezioù kanton Pont-e-Kroaz
Audierne Gwaien
Beuzec-Cap-Sizun Beuzeg ar C'hap
Cléden-Cap-Sizun Kleden ar C'hap
Esquibien Eskibien
Goulien Goulien
Ile de Sein Enez Sun
Mahalon Mac'halon
Meilars-Confort Meilharz-Konfors
Plogoff Plogo
Plouhinec   Pleheneg
Pont-Croix   Pont-e-Kroaz
Primelin   Priveilh

Sources :

* OGEE : Dictionnaire de Bretagne; vers 1780; 

* MARTEVILLE et VARIN, correcteurs et continuateurs d'Ogée, 1843.

- M.N BOUILLET : Dictionnaire universel d'histoire et de géographie. 1863.

- Adolphe JOANNE : Département du Finistère. 1878.

- Imprimerie LAFOLYE, Vannes : Almanach du Marin Breton. 1899. (réimpression 1998 Imprimerie Raynard; La Guerche-de-Bretagne; 1998 ?). 

- Éditions ALBIN-MICHEL : Dictionnaire des communes de France. 1970.

- Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère. 1990

- Hervé ABALAIN : Les noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.

* Daniel DELATTRE 

Liens électroniques des sites Internet traitant d'Audierne / Gwaien

- site officiel municipal : 

- autres sites Internet : 

- http://www.infini.fr/~terrieux/odiern.htm

- http://www.bzh.com/keltia/galleg/nations/bretagne/kerne/audierne.htm

- http://www.audierne.info/

* forum du site Marikavel : Academia Celtica

* Autres pages de l'encyclopédie Marikavel.org pouvant être liées à la présente :

http://marikavel.org/heraldique/bretagne-familles/accueil.htm

http://marikavel.org/broceliande/broceliande.htm

* solidarité nationale bretonne avec le département de Loire Atlantique : Loire-Atlantique

* sauf indication contraire, l'ensemble des blasons figurant sur cette page ont été dessinés pat J.C Even, sur bases de GenHerald 5.

* Introduction musicale de cette page : Bro Goz Ma Zadoù, hymne national breton, au lien direct : http://limaillet.free.fr/MP3s/BroGoz.mp3

hast buan, ma mignonig, karantez vras am eus evidout va vite, mon petit ami, je t'aime beaucoup

go fast, my little friend, I love you very much

Retour en tête de page